En partenariat avec Danse à tous les étages / Résodanse au bout du monde
À partir de 14 ans
À mon seul désir convoque les six panneaux de la série de tapisseries connue sous le nom de « La Dame à la licorne », qui présente une jeune fille et une licorne entourées d’animaux et de fleurs – vraisemblablement une allégorie des cinq sens augmentée d’un sixième, resté assez mystérieux. Mais les licornes sont aussi réputées terriblement sauvages, ne se laissant approcher que par de jeunes vierges. Gaëlle Bourges, chorégraphe tout autant brillante que facétieuse, souvent accueillie au Quartz, s’intéresse ici à un des points centraux de l’histoire de l’art européen : la représentation de la virginité des femmes, ou de leur non virginité puisque, Vierge Marie oblige, il y a au cours des siècles comme une oscillation entre déflorations et non déflorations, ce qui revient finalement au même : on n’est jamais tranquille. Allégorie du désir charnel, représentation de la virginité et bestiaire foisonnant, inspirent à Gaëlle Bourges une chorégraphie drôle et sensuelle, commentée par un texte tout en humour et légèreté.