Dans le cadre des Iles 2019
La diva béninoise Angélique Kidjo, trois fois sacrée aux Grammy Awards et à l’Académie Charles Cros, rend un hommage explosif à Celia Cruz, la reine de la salsa qui a fait danser le monde pendant plus de 50 ans. Deux tempéraments de feu, sœurs de sang volcaniques, militantes engagées chacune à sa manière : les luttes humanitaires et l’éducation des Africaines pour Angélique, l’opposition politique au régime castriste depuis les Etats-Unis pour Celia.
Mais le lien qui les unit est moins ténu qu’il n’y paraît, car Celia Cruz a beaucoup puisé son inspiration dans les chansons traditionnelles Yoruba des esclaves béninois, tandis qu’Angélique Kidjo s’est abondamment abreuvée au répertoire salsa, très à la mode dans les années 60 au Bénin.
Un disque qui mêle avec bonheur sonorités latinos et africaines, morceaux au tempo endiablé et chansons plus douces où elle démontre une nouvelle fois - s’il en était besoin - l’étendue et la puissance de son art. Les Echos
Avec son éternel franc-parler, dans le sillage de ses deux idoles, Miriam Makeba et Aretha Franklin, cette icône de la musique africaine milite pour la défense des femmes et le réveil de son continent. Télérama