Installation vivante, écologique et anthropocène
Quelle est aujourd’hui la relation de l’homme à la planète ? Dans l’Antiquité grecque, la Terre était déifiée sous les noms de Gê ou Gaïa. Elle est, depuis plus d’un siècle, malmenée par l’ère anthropocène dans laquelle nous vivons : ce temps où l’activité humaine est devenue la contrainte géologique dominante. Les mutations déplacent les équilibres, dérangent les écosystèmes et mettent en danger le vivant. Pour ce solo, Gaël Sesboüé s’est nourri des réflexions scientifiques et politiques contemporaines afin de donner forme et force à une sculpture vivante, sonore et en mouvement. Il y développe une danse à la fois puissante et fragile qui invite les visiteurs à porter un nouveau regard sur nos façons d’habiter le monde.