En 2012, le pianiste Mario Tronco fait le pari fou de réunir des musiciens de l’Esquilino, quartier multiethnique où il réside, afin de créer un orchestre cosmopolite. Indiens, brésiliens, cubains, argentins, sénégalais, tunisiens, tout le monde est emballé. L’orchestra di Piazza Vittorio est né, porté par l’imaginaire sans limites d’un chef d’orchestre iconoclaste qui a les pieds bien ancrés dans sa terre romaine et l’oreille tendue vers les musiques du monde entier. C’est qu’il a un sourire d’enfant et des rêves impossibles, Mario ! Il est de ceux qui explosent les frontières pour rassembler les humains, et c’est avec sa musique qu’il y parvient.
Les Nuits de Fourvière soutiennent les débuts de l’Orchestre. Carmen, La Flûte enchantée, les succès s’enchaînent : en quinze ans d’activité, les membres de l’OPV ont donné près de 800 concerts sur les cinq continents, de New York à Buenos Aires, de Tunis à Istanbul ou Amsterdam. Ici, Don Giovanni, héros androgyne, se meut dans une sorte de Cotton Club des années 20, où explosent pulsions de liberté et de perdition.
Une version pleine de fantaisie où l’opéra côtoie la pop et les musiques latines. France Info