Dans le cadre du Temps de l’Interprète
Un homme parle à des animaux, c’est-à-dire à des êtres sans réponse. Il parle à trois cents yeux muets. Il prononce Le Discours aux animaux qui est une suite de onze “promenades”, une navigation dans l’intérieur, c’est-à-dire d’abord dans sa langue et dans ses mots.
Un homme parle à des animaux et ainsi il leur parle des choses dont on ne parle pas : de ce que nous vivons, par exemple, quand nous sommes portés à nos extrêmes, écartelés, dans la plus grande obscurité et pas loin d’une lumière, sans mots et proches d’un dénouement.
André Marcon reprend ce monologue phare du théâtre de Novarina, étourdissante suite de mots, en un exercice de haute volée pour très grand comédien.
RENCONTRE avec André Marcon et Valère Novarina
en présence d’Oliver Martin-Salvan
JEU 1ER JUIN à 12H30 - Le Quartz - Gratuit