Vive la radio ! Ainsi se sont exprimés les producteurs de Radio France, en plein cœur de la crise qui a affecté la radio de service public au printemps 2015. Ils visaient ainsi à réaffirmer le pouvoir et l’importance d’un “trésor national”. Et si la radio venait à disparaître ? Et si, un matin, allumant le poste comme à notre habitude, nous n’entendions plus ces tonalités familières qui nous séduisent, nous irritent, nous informent, nous embarquent, nous surprennent, nous terrassent… Allumer la radio, c’est laisser la voix du monde nous atteindre. C’est aussi s’immerger dans un bouillonnement d’informations, de connaissances, de dialogues, reflets d’une humanité contemporaine. Si la radio disparaissait, saurait-on la remplacer ? Le pluralisme et la diversité des genres – la fiction, les magazines, la musique, les grandes voix, l’actualité, le documentaire, l’humour – qui la caractérisent seraient dès lors réduits à néant.
C’est peut-être pour contrecarrer ce scénario apocalyptique que Longueur d’ondes a imaginé un rendez-vous annuel consacré à la radio et à l’écoute (pendant lequel se côtoient des auditeurs passionnés, des personnalités du monde radiophonique et des spectateurs attirés par un univers d’une incroyable richesse).
Une 13e édition qui sera le reflet de l’éclectisme à l’œuvre dans le paysage radiophonique : des radios publiques, privées, associatives, aux collectifs et auteurs sonores indépendants ; autour de rencontres au sommet, d’émissions en public, de séances d’écoute, de débats, d’expérimentations sonores, de spectacles et concerts ; avec de la musique, de l’analyse politique, de l’histoire, de la littérature, du cinéma, des questions de société, de la création contemporaine… et tout ce que vous aimez entendre et écouter quand vous allumez la radio.
Rejoignez-nous le temps d’un festival… Pour que vive la radio !